Beaulieu
Le Clos Rodolphe
Dès la fin du XIIème siècle, un bourg s’est constitué tout autour des bâtiments conventuels protégés par une muraille, ponctuée de tours et bordée par un fossé : c’est ce qu’on appelle l’enclos monastique. Dotée d’un trésor de reliques (saints Prime et Félicien), et bien qu’elle souffrit de convoitises de pèlerinage. Beaulieu devint une étape essentielle sur les chemins de Saint-Jacuques unissant Limoges à Aurillac et Figeac, menant verrs Conques, Moissac, Toulouse puis Compostelle.
La ville s’enrichit et de nouveaux quartiers se construisirent autour de la muraille. Comme dans beaucoup de villes en France, la prospérité et la relative sécurité de la fin du XVIIème et du début du XVIIIème siècle amenèrent Beaulieu à détruire les murailles médiévales devenues obsolètes. L’espace laissé libre par cette démolition, en plein cœur de la cité, fut courtisé par les familles nobles et bourgeoises désireuses de s’installer au plus près de l’abbaye. Ainsi naquit le boulevard saint Rodolphe de Turenne, suivant précisément la forme circulaire du rempart. Les jardins furent réalisés sur les fossés comblés.


Les origines de Beaulieu-sur-Dordogne

La Vicomté de Turenne

L’histoire de l’abbaye

Le site clunisien


Le portail de Beaulieu
La suite de l’histoire

